L’État français souhaite privatiser la Française des jeux et ainsi céder une grande partie du capital du deuxième opérateur de la loterie en Europe. Une privatisation pour le meilleur et pour le pire !

À l’Assemblée nationale, de nombreuses voix se sont élevées contre la privatisation de la FDJ. Une vingtaine d’amendements ont ainsi été déposés pour s’y opposer. En vain ! Parmi les arguments évoqués, certains députés ont mis en avant des questions de santé publique, notamment les dangers liés à l’addiction des jeux d’argent. Mais la plupart des députés ont surtout abordé une perte financière importante.
Selon eux, la FDJ et ses jeux comme l’EuroMillions comptabilisent une grande communauté de 26 millions de joueurs et elle a rapporté 89 millions de dividendes à l’État en 2017. D’après les calculs des parlementaires, elle contribuerait largement au PIB, à hauteur de 5,3 milliards d’euros. Des chiffres conséquents qui ne reviendraient plus que partiellement à l’État.
Alors pourquoi le gouvernement veut-il privatiser ? L’État compte sur la privatisation pour empocher 1 milliard d’euros qui iront alimenter le Fond pour l’innovation et l’industrie lancée en janvier 2018. Par cette action, le gouvernement souhaite changer de doctrine en basculant de « l’État actionnaire » qui perçoit des dividendes d’entreprises, vers une logique « d’État investisseur » afin de soutenir les entreprises innovantes. Le tout en conservant des actions de la FDJ (environ 25% des parts) qui continueront de lui rapporter.
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