Récemment, la Française des jeux (FDJ) a décidé d’instaurer un nouveau jeu de loterie dont les bénéfices seraient alloués à la sauvegarde du patrimoine français. Étant donné l’ampleur de la tâche, ce jeu bénéficiait d’une exonération totale de taxes et d’impôts afin que l’ensemble des profits soit affectés à la rénovation de nos vieilles pierres. Mais l’État vient de reculer sur ses propres engagements. Le blog d’Avis sur SuperChance100 décrypte l’actu !

Nouveau coup d’éclat à l’Assemblée Nationale
Bien que la FDJ soit détenue par plusieurs actionnaires, elle reste encore à ce jour un trésor de l’État. Un trésor qu’il n’hésite pas à en taxer et imposer les profits générés par la vente de grilles d’EuroMillions, de tickets à gratter et d’autres jeux de l’enseigne. Mais à la demande du représentant de la Mission Patrimoine, Stéphane Bern, ce nouveau jeu de loterie devait faire exception à la règle. Dans un premier temps salué, ce geste vient d’être remis en question par l’Assemblée Nationale. Dans la nuit du 17 au 18 décembre, les différentes taxes et impôts prélevés sur les bénéfices ont été rétablis. Le rapporteur général du budget Joël Giraud aurait argumenté que cet amendement est « une première pour un jeu de hasard qui me semble assez gênante ».
Un pas en avant, deux pas en arrière…
Sur 200 millions d’euros de gains, l’essentiel est reversé aux gagnants, 20 millions à la Fondation du patrimoine et 14 millions sont absorbés par différentes taxes. Une somme plutôt conséquente puisqu’elle représente presque autant que ce qui est attribué à l’objectif initial du jeu, à savoir la restauration des monuments français. Mais Stéphane Bern ne compte pas baisser les bras. Il a déclaré récemment sur Twitter : « Je me battrai pour sauver notre patrimoine en danger de tous ces technocrates ».