Voilà une affaire qui contredit l’entente affichée au Parlement européen. Face à la réussite de l’EuroMillions, de nombreux pays membres de l’Union européenne ont choisi de créer une loterie concurrente, plutôt que de rejoindre celle qui existait déjà. Sans être un drame politico-diplomatique, cela prive l’Europe de la plus grande loterie possible et on trouve ça dommage sur le blog d’avis sur SuperChance100.

L’entente pour la division
Dès 2006, le succès de l’EuroMillions attise la curiosité de plusieurs éditeurs nationaux de loterie en Europe qui n’y participent pas. Pourtant, l’Allemagne, la Finlande, le Danemark, la Slovénie, l’Italie et la Hollande décident de constituer une autre loterie européenne, l’Euro Jackpot. L’Estonie aussi est finalement de la partie quand le premier tirage se réalise en 2012. Cette année-là, l’Espagne qui participe déjà à l’EuroMillions se joint sans vergogne à l’Euro Jackpot. En 2013, la Croatie, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège et la Suède s’y collent. En 2015, la République tchèque et la Hongrie aussi. La Slovaquie ferme la marche en 2015.
Avec cet ensemble, la population touchée atteint 270 millions, contre 217 pour l’EuroMillions.
Plus de monde, moins de gains
Avec 17 pays membres contre 12 pour l’EuroMillions, l’Euro Jackpot affiche pourtant des cagnottes bien moindres. Bien sûr, cela serait déjà fantastique de gagner ces petites cagnottes, même si elles ne dépassent quasiment jamais les 60 millions d’euros.
Alors pourquoi avoir fait bande à part ? Il ne s’agit pas de décalage économique, puisque des pays semblables à ce sujet à la France côtoient les pays les plus faibles de l’Europe. En tout cas, le regret qu’on puisse éprouver c’est de ne pas avoir l’occasion de jouer à la plus grande loterie qui pourrait exister en Europe.